introduction

préparation

réctilignité

principe de la puissance

 
 

La rectilignité du mouvement

 

On a vu dans la première section que la distance parcourue par le bras pour réaliser le mouvement limite la puissance maximum du coup. Une fois qu'on possède la puissance (en mettant de la force dans le coup), il faut avoir une préparation loin derrière et un accompagnement loin devant.

Mais, la puissance pose aussi le problème des mouvements à trajectoire courbe. Le bras, étant raccroché à l'épaule, le mouvement de frappe suit une trajectoire courbe. Quand on se met à frapper fort, on s'aperçoit rapidement du problème suivant.

Une courbe peut être plus ou moins fortement incurvée : on peut avoir une courbe fortement incurvée comme ça :

ou peu incurvée, presque comme une droite comme ça

 

Si on frappe fort, il faut que la courbe du mouvement soit le moins incurvée possible ; il faut qu'elle se rapproche d'une droite, parce que sinon, qu'est-ce qui arrive ? Des variations trop brusques de la trajectoire de la raquette qui obligent à diminuer la vitesse de cette dernière.

C'est comme une voiture, on ne peut pas la faire arriver à 250 km/h juste avant un virage très serré sans tomber dans le ravin. Les virages des autoroutes ont une très faible courbure afin que les voitures puissent les prendre à grande vitesse. Ici, c'est pareil.

Il n'est pas possible de faire descendre le bras très rapidement de haut, le faire aller sur 20 cm à l'horizontale, puis le faire remonter à toute vitesse et croire qu'on peut aussi imprimer une grande vitesse horizontale à la balle. Une trajectoire trop courbe entraine des variations trop fortes dans la direction du mouvement. Le mouvement est trop haché. Au lieu de faire aller la raquette vers le bas, puis à l'horizontale, puis vers le haut, il vaut mieux lisser la trajectoire, l'avoir la moins courbe possible afin que les variations ne soient pas brusques.

Que faut-il faire alors ? Eh bien, ne pas préparer trop haut, par rapport à l'endroit ou on va frapper, et ne pas finir non plus trop haut. Le fait de préparer loin derrière et d'accompagner loin devant lisse en partie, il est vrai, naturellement la trajectoire, mais on peut malgré tout faire une trajectoire un peu trop courbée si on prépare trop haut et accompagne trop haut également.

Ce défaut est surtout un défaut de joueur moyen.

Il faut remarquer que c'est vrai pour toutes les directions, c'est vrai pour la trajectoire horizontale, mais également pour la trajectoire latérale. Faire partir le mouvement de la raquette de la gauche pour finir à nouveau sur la gauche après un mouvement très serré, entraine aussi un mouvement trop aché qui ne permet pas de développer toute la puissance.