Le coup droit

le revers

revers a deux mains

le service

la volée

coups en bout de course

coup droit lifté

le revers coupé

le lob

le smash

l'amortie

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Le coup droit lifté

 

1) introduction

3) les bonnes techniques

 

Le mouvement du débutant

 

 

L'idée qui vient naturellement à l'esprit au débutant ou au joueur moyen, quand il commence à lifter, est qu'il faut préparer beaucoup plus bas que le point où on va frapper la balle, donc, qu'il faut faire un mouvement vertical partant du plus bas possible pour arriver le plus haut possible. Ca semble logique : puisqu'il faut faire un mouvement remontant, il semble normal qu'il faille partir d'un point assez bas pour avoir de l'élan pour frotter la balle. En plus, c'est ce qui est dit dans beaucoup de livres sur le tennis. En général, le débutant va préparer avec la raquette assez en avant (assez peu de recul de la raquette) et très bassse.

Mais, en fait, c'est une mauvaise idée : on n'a pas du tout assez d'élan pour donner un mouvement puissant vers le haut avec une telle technique. La tête de raquette est plus basse que le point d'impact de seulement 30 ou 40 centimètres (et ce ne sont peut-être pas des muscles très puissants qui sont utilisés pour ramener la raquette vers le haut, ou, au moins, ils ne sont pas dans la position ou ils peuvent utiliser au mieux leur puissance). Elle ne peut donc prendre que très peu d'élan. Utiliser cette technique pour lifter entraine un lift très faible.

S'ajoute à cet élément le fait que, dans ce mouvement du débutant, c'est seulement la remontée linéaire du bras qui imprime le mouvement de remontée de la tête de raquette. Il n'y a pas d'utilisation du mouvement de pronation du bras et de l'avant-bras qui pourrait aider à donner un peu plus de vitesse dans la remontée.

Toutefois, cette aide de la pronation ne servirait pas énormément, parce que l'élan est tellement faible que l'accélération ne pourrait être assez forte pour imprimer beaucoup de lift. Et puis, les débutants sont trop concentrés sur le fait de ne pas rater la balle pour faire attention à imprimer cette force (en plus, il faudrait qu'ils soient conscients qu'il est nécessaire d'imprimer la force en question).

De plus, en partant du bas pour remonter vers le haut, c'est surtout l'avant-bras qui ferait une pronation. Et ce, parce que celui-ci aura tendance à se plier par rapport au bras (en faisant un angle droit avec celui-ci). Or, si l'avant-bras est plié par rapport au bras, en partant du bas, ce n'est plus que l'avant-bras qui peut donner le mouvement de pronation. Comme l'avant-bras est moins puissant que le bras pour imprimer une bonne vitesse de pronation, le lift qui en découle est vraiment faible.

Enfin, comme ce mouvement est très vertical, le bras et la raquette n'ont presque aucune vitesse horizontale et donc, la balle non plus. Ce qui fait des coup extrêmement lents horizontalement. Résultat, après avoir essayé quelques fois de lifter, le débutant revient vite aux coups plats.

De façon logique donc, les débutants ne liftent pas.

Enfin, on n'a considéré ici que des balles de hauteur moyenne. Cette trajectoire est déjà inadaptée pour les balles de hauteur moyenne. Pour les balles basses ou hautes, c'est encore plus catastrophique. Sur les balles basses, l'élan vers le haut est encore plus court. Et sur les balles hautes, comme la raquette à presque atteint son point culminant, et qu'il faut une certaine distance pour arrêter la raquette quand elle va vite, la seule solution est de la ralentir déjà largement avant ce point culminant. Donc, avec ce type de trajectoire, sur une balle haute, la raquette n'ayant plus que très peu de vitesse verticale lors de l'impact, le lift est dérisoire.

Il y a un élément supplémentaire qui fait que le débutant associe trajectoire verticale de la raquette et lift. C'est que, s'il essaye d'utiliser une trajectoire plus oblique, comme il va très lentement, soit il loupera la balle, soit il fera un bois, et dans le meilleurs des cas, la balle glissera sur la raquette (j'exagère, mais, il y a un phénomène approchant). Ou alors, si l'ange tamis/trajectoire du tamis et plus ouvert, il obtiendra seulement une balle plate. Dans ces conditions, il n'est très enclin à renouveler l'expérience. Toutefois, s'il la renouvelle quelques fois, vu qu'à chaque fois, le résultat sera pareillement mauvais, ça le confirmera dans sa pensée que le lift, c'est une trajectorie verticale de la raquette.

 

Le joueur moyen

 

 

Le joueur moyen, normalement, découvre la pronation du bras. Du coup, il se dit qu'il peut s'en servir pour donner du lift. Il va aussi accomplir un autre progrès par rapport au débutant, c'est qu'il va reculer plus la tête de raquette et le bras en arrière pour réaliser son mouvement. Ainsi, il aura plus d'élan. Mais ce progrès va être aussi source de problèmes et de complication de sa compréhension du problème du lift.

En fait, le joueur moyen va avoir le choix (et va errer) entre cinq façons de faire :

1,a) il va reculer la raquette plus qu'un débutant, ne va pas utiliser la pronation de la raquette et va la remonter de façon linéaire

1,b) il va recluler la raquette plus qu'un débutant, ne va pas utiliser la pronation de la raquette et va la remonter de façon non linéaire (courbe)

2,a) il va reculer la raquette plus qu'un débutant, et il utilise la pronation de la raquette en la remontant de façon linéaire

2,b) il va reculer plus qu'un débutant et il va utiliser la pronation de la raquette de façon non linéaire (c'est à dire qu'il va utiliser la pronation au dernier moment).

3) il va reculer la raquette plus qu'un débutant, et il ne va utiliser que la pronation de la raquette

Pour les coups type 1) et 2), il utilise la remontée du plus bas vers le plus haut. Alors que pour les coups avec pronation 3) et 4) ou il peut transformer la vitesse horizontale en vitesse verticale (ce qu'il fera imparfaitement et avec des variation importantes selon les jours).

Comme presque à chaque fois, le joueur moyen, en découvrant différentes technique, mais en les comprenant mal ou de façon incomplète, complique tout. Et comme les joueurs moyens peuvent recourir à beaucoup de techniques différentes, l'analyse du coup du joueur moyen est donc plus compliquée.

 

Méthode 1 : Le joueur moyen recule la raquette mais n'utilise pas la pronation du bras

 

C'est la méthode qu'utilise le joueur moyen avant de découvrir la pronation. Toutefois, comme la pronation peut être source de variation de l'angle de la raquette et donc, d'imprécision dans le coup (voir de bois), et que si on n'utilise pas la bonne façon de faire, la pronation est plus ou moins inutile, il est possible que le joueur moyen revienne de temps à autre, au grès de ses errance techniques, vers cette façon de faire.

Le joueur moyen continue à associer plus ou moins lift et préparation basse (surtout avec cette méthode). Donc, il prépare avec la raquette le plus bas possible. Du coup, avec la méthode 1, on est face à une dilemne. Il y a deux choix possibles pour remonter la raquette qui vont entrainer tout deux une limitation de la puissance horizontale (même si le jouer moyen recule la raquette plus qu'un débutant).

En règle général, le joueur aura une mauvaise adaptation de sa technique de lift à la hauteur des différentes balles, car sa technique sera toujours un peu trop rigide pour s'adapter. Il aura tendance à être obligé de devoir frapper à la bonne hauteur sous peine de faire un coup sans aucun lift.

 

Méthode 1,a) le joueur moyen remonte la raquette progessivement et pas tout d'un coup à la fin du mouvement. La trajectoire de la raquette suit donc presque une droite oblique (très peu courbe).

 

Pourquoi le joueur moyen utilise-t-il ces deux techniques conjointement (pas de pronation et trajectoire linéaire) ?

Pour la linéarité (le fait que la trajectoire de la raquette suive une ligne et pas une courbe), il faut voir que comme c'est une technique assez peu naturelle (on a plutot tendance à faire des coups à trajectoire non linéaire), c'est à priori une technique qui est choisie et pensée. En général, le joueur se dira que comme il y a peu ou pas de variation de trajectoire, c'est un coup qui permet d'être plus précis, plus régulier. Il se dira aussi, s'il a un peu expérimenté la méthode 2, que la linéarité a l'avantage de ne pas hacher le mouvement et donc que l'élan n'est pas coupé par une remontée brusque de la raquette.

Pour la pronation, il est possible que le joueur n'ait pas conscience de cette source de puissance. C'est le cas pour des joueurs qui sont venus récemment au lift. Dans la mesure ou il faisaient des coups plats avant, et que pour des coups plats, on utilise relativement peu la pronation, ils ne l'utilisent pas plus pour le lift. Il est possible aussi que le joueur connaisse la pronation, mais décide de ne pas l'utiliser parce qu'il pense que c'est une source d'imprécision. S'il a essayé de l'utiliser, mais n'a pas réussi à en optimiser la puissance, il peut aussi penser que ce n'est pas une source de puissance suffisante pour lifter et que seul l'action du bras et du corps donnent de la puissance. A noter que le joueur prone quand même un peu, mais c'est une pronation pour remettre de face la raquette, elle n'est pas vraiment active dans le lift alors que c'est cette activité qui est importante.

Est-ce qu'avec ce type de mouvement, le joueur peut obtenir tout de même du lift (au moins dans l'idéal) ? Oui, mais il ne sera à mon avis pas aussi prononcé qu'avec l'utilisation de la pronation. Et de plus, il aura des limitations. Il sera moins adapté aux balles hautes. Et il est plus difficile d'adapter le mouvement. Avec la pronation, on peut décider de privilégier durant le mouvement un peu plus de lift, un peu plus de frappe, un peu plus de hauteur. C'est, à mon avis, plus flexible.

Le problème, pour le joueur moyen c'est qu'il ne va bien sur pas exploiter les quelques bonne possibilités qu'offre cette façon de faire. Déjà, il y a la tendance lourde de tous les coups du joueur moyen : ne pas mettre beaucoup de puissance, donc de vitesse, dans le coup. Défaut qui est encore plus prononcé ici parce que le joueur moyen cherchant à bien faire les choses, s'applique. Et s'appliquant, il préfère être lent et faire un mouvement correct plutot que d'aller vite et prendre le risque de faire un mouvement mal fait.

Quand à la trajectoire, même si le fait qu'elle soit droite n'oblige pas dans l'absolu qu'elle soit très oblique, comme le joueur moyen à tendance à associer lift et trajectoire de la raquette verticale, il aura tendance à faire une trajectoire plutot oblique/verticale qu'oblique/horizontale (sinon, il aurait l'impression de faire un coup-droit plat). Donc, au lieu de démarrer avec un recul arrière presque maximum, comme le joueur moyen décide de faire une trajectoire oblique/verticale, qui plus est linéaire, ça l'oblige à démarrer bas pour prendre de l'élan. Et démarrant bas, il n'a pas un recul maximum, moins d'élan horizontal arrière et donc, ça limite en partie la vitesse horizontale.

On constate ici le désavantage du mouvement linéaire par rapport au mouvement courbe. Avec un mouvement courbe, on pourrait reculer plus en arrière la raquette, il suffirait ensuite d'infléchir le mouvement vers une trajectoire oblique en cours de route. Ce désavantage pourrait être limité par un mouvement plus oblique/horizontale, mais, on l'a vu, le joueur à tendance à faire un mouvement plutot oblique/vertical qui lui donne l'impression d'être plus adapté au lift.

En ce qui concerne l'angle tamis/trajectoire du tamis, une fois de plus, comme le joueur associe lift et trajectoire verticale de la raquette, il aura tendance à rester sur un angle tamis/trajectoire du tamis qui était adapté à une trajectoire verticale mais qui est trop ouvert pour une trajectoire plus oblique. Donc, l'angle tamis/trajectoire du tamis étant trop ouvert, il n'obtiendra, en général, aucun lift. C'est d'ailleurs cette absence de lift qui fera qu'il aura tendance à passer à une autre façon de faire.

De temps à autres, plus ou moins par hasard, il pourra fermer un peu plus le tamis et obtenir un peu de lift, mais rarement. Le mauvais angle de raquette et la trajectoire oblique font que si le joueur met un peu trop de puissance dans le coup, la balle sortira en longueur. Du coup, le joueur sera obligé de limiter sa puissance.

Cela dit, ce type de coup à l'avantage, à cause de l'application que le joueur met dans le coup, de la trajectoire assez linéaire, de la recherche d'une trajectoire assez oblique et des limitations en puissance que le joueur perçoit relativement vite, de donner un coup assez régulier, assez profond, ni trop haut, ni trop bas. Par contre, ce coup, à cause de l'application que met le joueur, a le désavantage d'une réactivité relativement faible (si la balle envoyée par l'adversaire est rapide, le joueur prendra trop de temps pour faire son geste).

De plus, comme la pronation sera lente (puisqu'étant une simple remise de face), la vitesse du bras devra s'y adapter ou alors, l'élan de la pronation arrière devra être moins grand, ce qui limite l'élan arrière de la raquette.

 

Méthode 1,b) le joueur moyen remonte la raquette d'un coup, juste avant de frapper la balle.

 

Avec cette technique, le joueur va scinder le mouvement en deux. Il recule d'abord la raquette horizontalement plus ou moins loin en arrière, et, une fois le mouvement enclenché, pour lui donner ce qu'il pense être de l'élan, ne relève pas la raquette tout de suite. Donc, il fait d'abord aller sa raquette à l'horizontal sur 30 à 50 cm. Et c'est seulement assez près de l'impact qu'il change la direction de la raquette à presque 90° pour lui donner une trajectoire presque verticale.

Mais en plus, vont venir s'ajouter les défauts techniques classiques du joueur moyen. Le manque d'élan à la préparation, le manque d'accompagnement, le manque d'utilisation de la force physique. Auxquels viendra s'ajouter le fait que le joueur moyen aura tendance a plier l'avant-bras par rapport au bras avant ou pendant la frappe, ce qui donnera une courbe encore un peu plus serrée à son mouvement qui l'est déjà.

Pourquoi le joueur moyen utilise-t-il cette technique ? Déjà, il y a le fait que c'est une technique intuitive. Faire un mouvement de coup-droit suivant une droite est beaucoup moins naturel que faire un mouvement courbe. Donc, si le joueur n'a pas réfléchi au mouvement, c'est plutot celui-ci qu'il va adopter. Et puis, le mouvement des champions ressemble à ça, donc, ça plaide en faveur de son adoption. Mais, également, le joueur peut vouloir ménager la chèvre et le choux. Voulant prendre de l'élan, mais ayant toujours dans la tête l'idée que le lift vient d'une remontée verticale de la raquette, il recule sa raquette un peu pour prendre de l'élan, puis la remonte à la vertical pour imprimer le lift.

Le problème de cette méthode (et quelque part, du lift en général), c'est que se pose à nouveau le problème du virage trop brusque (cf. le chapitre sur la rectilignité du mouvement dans les principes de base). Autant, quand on vire doucement, on peut garder plus ou moins la vitesse de la raquette, autant, dans un virage brusque, il faut freiner (ou être allé lentement dès le départ) puis réaccélérer dans la nouvelle direction à partir d'une vitesse quasi nulle. En faisant un virage plus ou moins à 80°, le joueur est obligé de freiner avant le changement de direction, ou est obligé de ne pas aller vite horizontalement, et ensuite, d'accélérer verticalement (alors qu'il a un élan quasi nul dans ce sens là). On ne profite ainsi ni de l'accélération horizontale qu'on a été obligé d'arrêter, ni de l'accélération verticale, qui arrive trop tard. Finalement, il se retrouve avec un élan vertical de 30/40 cm avant l'impact, ce qui n'est pas suffisant pour avoir une bonne vitesse de frottement. Bon, après ça, vu que la technique des joueurs moyens est instable, il se peut que de temps à autre, le virage soit moins brusque et que, du coup, il puisse accélérer le mouvement. Si, en plus, le joueur moyen prépare loin en arrière, il peut penser qu'il fait les choses bien, vu qu'il prend de l'élan, et, devant le résultat médiocre, ne plus rien y comprendre.

Quelque part, l'introduction du lift influence négativement la qualité du jeu. En effet, avec un mouvement plat, on peut arriver plus ou moins instinctivement à trouver en partie le bon mouvement. On a tendance à donner plus naturellement à la trajectoire une courbe moins prononcée, on met plus de puissance musculaire. On peut arriver à faire des coups qui vont vite. En introduisant le lift, avec tous les problèmes déjà cité lié aux coups liftés, on revient en arrière. Et ça influence même négativement les coups plats. Donc, si on fait beaucoup de coups liftés et peu de coups plats, d'une part, on a les coups liftés qui sont relativement mauvais, et d'autre part, ils influencent négativement les coups plats qui, avant, étaient meilleurs. Donc, non seulement, il y a une baisse de niveau par rapport à quand on frappait uniquement à plat, mais en plus, la possibilité d'amélioration, si les coups liftés deviennent prédominants, est moins importante (à cause du labyrinthe technique dans lequel le lift plonge le joueur moyen et duquel il a beaucoup de difficulté à se sortir). On a tendance à stagner. L'arrivée du lift peut donc être un véritable piège. Le problème est qu'on ne peut pas se reposer uniquement sur les coups à plat quand on est joueur moyen. Ils sont trop risqués pour qu'on soit bon uniquement avec eux. Et puis, le joueur moyen connait des problèmes spécifiques avec eux. C'est pour cela qu'il peut être vital de maitriser des coups liftés puissants pour pouvoir accéder à un niveau meilleur. A mon avis, dès qu'on se libère des coups liftés mal effectués, lents, peu réguliers qui sont liés à la technique du joueur moyen, on augmente fortement de niveau. On a alors, des coups liftés puissants et réguliers, et des coups plats qui le sont aussi.

La correspondance entre coups plat et puissance est une chose que, à postériori, j'ai constaté régulièrement. Avant l'introduction du lift, j'avais des coups plats puissants, mais je manquais de régularité. Après l'introduction du lift, j'ai énormément perdu de puissance. Je n'ai fini par la regagner qu'épisodiquement, puis, seulement longtemps après de façon continue. Et dans les épisodes ou je regagnais de la puissance, c'était souvent quand j'augmentais la proportion de coups plats par rapport au coups liftés (pas toujours, parce qu'il m'arrivait aussi de mettre (par hasard) de la puissance physique dans des coups liftés). En plus, se greffe le problème qu'avec le lift, parfois, on veut obtenir la régularité. Et pour avoir cette régularité, on diminue la puissance. On se dit qu'on va avoir l'adversaire en étant plus régulier que lui, mais, ce faisant, on diminue la puissance pour remonter la balle. Donc, non seulement, la conception technique que le joueur moyen a du lift, donne un coup manquant naturellement cruellement de puissance, mais en plus, sa conception stratégique du lift (coup d'attente, relativement hauts et lents) peut le rendre encore moins puissant. Cela dit, le joueur moyen va être naturellement orienté vers une stratégie d'attente, avec le lift, puisque, au début de son apprentissage du lift, ses coups liftés sont lents. Lent pour lent, il se dira plus ou moins consciemment qu'il vaut alors mieux être au moins régulier et relever la balle. Les joueurs voulant avoir un jeu plus agressif pourront se sortir plus naturellement de cette problématique (et s'ils sont athlétiques, ils en seront d'autant plus aidés).

Donc, au final, ce mouvement est plus ou moins la même chose, en un peu mieux, que le mouvement du débutant. Le bras frappe après avoir pris peu d'élan vertical. Donc, il va y avoir peu de lift. Et comme la trajectoire va essentiellement à la verticale, il va y avoir une très faible puissance horizontale.

Du coup, le joueur, pour s'en sortir, va ouvrir un peu l'angle de la raquette. Le tamis ayant alors un angle permettant d'imprimer plus de vitesse et moins de rotation, la balle partira plus vite. Comme la trajectoire de la raquette est très verticale, ca donnera une balle assez haute sans beaucoup de puissance, avec des résultats variables selon la puissance mise : faible puissance, la balle sera haute et assez courte, puissance moyenne, la balle est haute et a une bonne longueur, puissance importante, la balle sort en longueur. De ce point de vue là, cette façon de faire le coup est moins performante que la première méthode, qui, avec une trajectoire de raquette oblique plus horizontale, permet de mettre un minimum de puissance dans la balle sans que celle-ci sorte.

En pratique, le joueur moyen alternera entre vitesse moyennement rapide et vitesse relativement lente. Et le coup, lorsqu'il est exécuté lentement est quasiment aussi lent que celui d'un débutant et le résultat est catastrophique.

Si le joueur a en face de lui quelqu'un qui joue sans beaucoup de puissance avec des balles relativement faciles à jouer (puissance et longueur moyennes), il pourra réguler sa puissance relativement bien et avoir une certaine régularité. Si, par contre, le joueur lui envoie des balles rapides ou difficiles à traiter (balles courtes et basses par exemple), il aura des problèmes de régularité.

Avec ces problèmes de virage brusque, pour être réactif, le joueur peut être amené à faire un peu n'importe quoi s'il est pris de vitesse : raccourcissement de l'élan horizontal pour remonter en catastrophe la raquette, remontée trop rapide de la raquette avec un angle trop ouvert pour donner un peu de vitesse (ce qui donne une balle trop haute qui peut partir dans les baches)

Comme la raquette, lors du mouvement horizontal vers l'avant a un angle tamis/trajectoire du tamis bien fermée, si le joueur, pris de vitesse, frappe durant cette phase de mouvement horizontal, l'ange de la raquette étant trop orienté vers le bas, la balle a toutes les chances d'être trop basse et de finir dans le filet. En fait, avec cette technique, il y a un fort risque, quand le joueur est pris de vitesse, d'avoir toujours un angle de raquette inadapté, ou une trajectoire inadaptée, ou encore, une vitesse inadaptée (trop rapide ou trop lente).

Ce type de coup est peu réactif. Le joueur ne le jouant pas rapidement, on est face aux mêmes problèmes que pour la méthode précédente. Et comme le coup ne peut pas être rapide sous peine de sortir en longueur, la réactivité est intrinsèquement faible.

Sur des balles basses, avec ce type de coup, il aura tendance à faire des balles trop basses et courte (parce qu'encore dans la phase horizontale de la trajectoire avec un angle de tamis éventuellement bien fermé). Sur des balles hautes, il aura tendance à faire des balles soit très lentes, soit trop hautes et trop longue (avec le tamis trop ouvert et la raquette allant trop rapidement).

 

 

Methode 2 : le joueur moyen recule la raquette plus qu'un débutant, et il utilise la pronation de la raquette

 

Tandis qu'avec la méthode 1, le joueur n'a qu'une seule trajectoire à gêrer, avec l'introduction de la pronation, on introduit un deuxième élément de puissance, mais également, une deuxième trajectoire. Une deuxième trajectoire qui ne va pas forcément dans le même sens que la première. Ca complique les choses et le joueur moyen a tendance à faire diverger les trajectoires alors qu'il faudrait qu'elles soient à peu près identiques pour aditionner les puissances. Les trajectoire qu'on obtient globalement sont les mêmes, mais ce qu'il y a derrière est assez différent de la méthode 1, et le résultat aussi. Un peu dire que, chronologiquement, c'est une méthode qui, étant plus évoluée, se choisie après la méthode 1 par le joueur. Bref, les habitudes et conceptions anciennes du joueurs sont chamboulées. Il doit les remplacer par des nouvelles, mais, dans un premier temps, il fait des erreurs qui empêchent que cette source d'amélioration porte ses fruits. Viennent, en plus, s'y ajouter les anciennes mauvaises conceptions des coups sans pronation, pour produire un méli-mélo conceptuel.

 

Méthode 2,a) il remonte la raquette de façon linéaire

 

C'est la même trajectoire que la méthode 1.a mais avec un élément en plus, la pronation

 

Un des problèmes possibles du joueur moyen, sur ce coup, c'est qu'au lieu de concevoir la pronation du bras comme un complément de l'avancée du bras (les deux allant dans le même sens), il conçoive les deux comme étant indépendants l'un de l'autre : à l'avancée du bras le mouvement horizontal, à la pronation du bras le mouvement vertical. Il considère le mouvement final, qui est oblique, comme l'addition des deux mouvements.

Du coup, comme la pronation parcourt verticalement une distance moins grande que le bras dans le même temps, elle va moins vite. Donc, la vitesse de pronation est complètement limitée, à cause de cette divergence de direction entre l'avancée du bras et la pronation. Si elle allait dans le même sens, elle pourrait aller aussi vite que le bras, voir même plus vite, sans que ça ne pose de problème, bien au contraire.

De plus, dans le cas présent, un problème supplémentaire limite la puissance de la pronation. Celle-ci se faisant à la vertical, et la trajectoire verticale ne se réalisant pas sur une grande distance (le mouvement se fait sur seulement 40 cm), elle n'a pas beaucoup d'élan vertical et ne peut donc être rapide. On retrouve donc le problème du mouvement vertical du débutant.

En fait, si on compare les mouvements 1,a) et 2,a), dans le 1,a, les vecteurs verticaux et horizontaux résultaient de la trajectoire oblique. Tandis qu'ici, c'est l'inverse, la trajectoire oblique résulte des vecteurs verticaux et horizontaux. Ce sont eux qui conditionne la trajectoire oblique, tandis que dans le 1,a, c'était la trajectoire oblique qui conditionnait les vecteurs horizontaux et verticaux. Et ici, on peut choisir de modifier ces vecteurs horizontaux et verticaux autrement que par la modification de la trajectoire oblique. C'est important, parce que ça change beaucoup de choses du point de vue des modificiations possibles du mouvement.

Mais bon, comme dans la méthode 1,a), vu que l'angle de la raquette est trop ouvert pour faire un lift et que la trajectoire de celle-ci est oblique, il faut faire un mouvement lent pour ne pas que la balle sorte en longueur. Donc, on obtient le même type de coup qu'avec le mouvement 1,a. Un coup lent, mais avec une certaine précision en hauteur et en longueur face à des balles pas trop gênantes. Et puisqu'il ne faut pas que le mouvement soit trop rapide, la vitesse de pronation qui pourrait être potentiellement grande, si elle se faisait dans le bon sens, se voit limitée.

Cela dit, le joueur moyen pourrait trouver par hasard comment faire pour avoir un bon coup lift. Il n'est pas très loin de la solution. Mais, le problème, c'est que, le joueur moyen n'ayant pas conscience du problème de la puissance, a tendance à ne pas accélérer beaucoup le coup, ce qui fait qu'il n'est pas très puissant horizontalement et pas très lifté. Et c'est ce qui fait que, même s'il faisait aller l'avancée du bras et sa pronation dans le même sens, avec le bon angle tamis/trajectoire du tamis, il n'obtiendrait pas un très bon résultat et reviendrait à un coup avec un angle tamis/trajectoire du tamis plus ouvert et donc, moins lifté. En fait, on peut même dire que le joueur moyen a des chances de naviguer régulièrement entre ces deux problèmes (coup mal conçu, ou coup mieux conçu, mais trop lent).

coup effectué correctement, la pronation va dans le même sens que le mouvement du bras. En fait, dans la pratique, la pronation peut diverger légèrement de l'avancée du bras.

A noter qu'il y a des chances que ce mouvement ne soit pas stable dans le temps, et navigue, sur plusieur séances, entre un mouvement comme celui décrit, et un mouvement plus courbe (si le joueur décide de faire une pronation qui s'accélère au fur et à mesure du mouvement), et également un mouvement se rapprochant du bon mouvement (si le joueur ferme plus ou moins par hasard l'angle de la raquette). Le coup sera donc plus adaptable et parfois plus puissant. La variabilité potentielle de trajectoire qu'introduit la pronation rendra ce type de coup moins monolithique que la méthode 1,a. Mais, le joueur le faisant évoluer insensiblement, risquera de finir avec un mouvement assez différent du coup de départ. Ce sera un coup se rapprochant de la technique 2,b.

Il va y avoir aussi un problème de rigidité du coup qui fera qu'il ne sera pas très adapté aux balles basses (et hautes ?). Et c'est normal, parce que le problème de ce genre de coup, c'est qu'on a décidé de lui faire suivre une trajectoire donnée au départ. Donc, elle est forcément moins adaptables qu'un coup ou on accepte d'adapter la trajectoire à la situation.

On constate que, sur une balle basse, le coup n'est pas adapté parce qu'il manque d'élan, aussi bien verticale, ce qui est fatale, dans cette situation, qu'horizontale, à cause du parti pris de faire un coup trop droit. Il est certain que les coup liftés ne sont, de toute manière, pas très adaptés aux balles basses, mais là, le problème s'accentue encore.

A mon avis le joueur qui utilise ce type de trajectoire essaye d'être assez appliqué sur son coup. Du coup, il ne donne pas beaucoup de puissance. Je dis ça parce que c'est une trajectoire qui manque de naturel. Et puis, on peut penser aussi que la personne essaye d'avoir une trajectoire la plus linéaire possible pour ne pas avoir de variation d'angle de raquette par rapport au sol très important et ainsi ne pas rater.

Pourquoi le joueur fait-il ce type de mouvement ? Un peu pour les mêmes raisons que pour le mouvement 1,a : l'impression qu'il y a moins de facteurs d'imprécision qu'avec d'autres méthodes. On peut dire que ce mouvement est encore moins naturel et donc, encore plus pensé que le mouvement 1,a, puisqu'il y a la pronation qui est ajoutée et qui rend vraiment difficile le fait d'employer ce coup sans y avoir réfléchi. Cela dit, il y a aussi le fait que le joueur se dit qu'avec l'autre méthode, celle consistant à remonter la raquette en fin de mouvement, la remontée est trop soudaine, alors que là, elle est faite dès le début. C'est un peu l'adaptation de l'idée du débutant qu'il faut préparer le plus bas possible. Y est ajouté l'idée qu'il faut de l'élan vertical, alors qu'avec la deuxième méthode, la direction est plus verticale à la fin, mais on a moins d'élan vertical au départ. Il y aussi l'idée qu'on répartit le mouvement sur une plus grande distance, ce qui est l'idée des "principes" comme quoi il faut préparer loin et accompagner loin. Peut-être aussi y a-t-il l'idée que ça permet d'avoir une puissance identique sur tout le mouvement. En chassant les variation de puissance, le joueur pense qu'il ne sera pas surpris par un balle qui arrive vite et le prend au moment ou il n'est pas au top de la rapidité.

 

 

Méthode 2,b) le joueur moyen va reculer plus qu'un débutant et il va utiliser la pronation de la raquette de façon non linéaire

 

Là aussi, c'est la même trajectoire que sans la pronation du bras, mais avec un geste légèrement différent

Ca pourrait être la bonne méthode. Mais le joueur moyen l'utilise d'une façon qui fait que ça n'est pas bon du tout. Déjà, le problème est le même que pour la méthode sans pronation, la trajectoire est trop cassée pour que l'élan soit continu. Ici comme pour le cas 1,b, l'élan horizontal initial est perdu et l'élan vertical n'est pas assez important pour donner une impulsion puissante. Et la pronation se fera de toute manière surtout vers le haut et pas avec une trajectoire oblique. Donc, il y aura peu de puissance vers l'avant. Si, en plus, le joueur moyen met peu de vitesse dans son coup, le manque de puissance sera catastrophique. L'angle Tamis/Trajectoire, par contre, sera peut-être à peu près correct.

De plus, avec la pronation, il est possible qu'au lieu de faire une utilisation simultanée de l'avancée du bras et de la pronation, il en fasse une utilisation séquentielle (chose qui n'arrive pas ou peu avec la méthode précédente 2,a). En clair, souvent , il va faire l'un puis l'autre : il va avancer le bras, puis faire la pronation. Sur la seconde partie du mouvement, il n'utilisera plus l'avancée du bras avec la pronation, mais la pronation seule. Il peut aussi le faire d'une façon pas complètement séparée : c'est à dire, continuer à avancer encore un peu le bras quand il commence la pronation, mais en ayant déjà commencé à diminuer plus ou moins fortement sa vitesse et en arrêtant sa trajectoire plus tôt qu'il ne devrait (une sorte de mouvement semi-séquentiel, quoi). Il ne reste donc que la puissance de la pronation pour donner de la vitesse à la balle. Il peut aussi utiliser la pronation et l'avancée du bras en simultanément au début, puis, ne plus utiliser que la pronation du bras à la fin (mouvement simultané au début et séquentiel à la fin). Cela dit, comme la trajectoire change d'orientation plus ou moins brusquement, l'utilisation horizontale de la pronation ne servira pas à grande chose. Et puis, ce sera une technique qui sera peu utilisée, je pense, parce que le joueur préférera utiliser la pronation uniquement à la fin, pour ne pas épuiser tout son mouvement de pronation dès le départ et aussi, parce que le joueur aura tendance à faire une utilisation plutot purement séquentielle ou semi-séquentielle. Ca lui semblera plus simple d'attribuer au role de translation du bras, le mouvement horizontal (au début), puis, à la pronation, le mouvement vertical.

A partir de cette méthode séquentielle, plusieurs possibilités. Soit le joueur ne met pas de vitesse dans sa pronation (soit parce qu'il ne met pas beaucoup de puissance musculaire, soit parce que le mouvement est réalisé sur une distance trop courte), et dans ce cas, le mouvement sera très très lent. Soit il en met. Ou plutot, il croit qu'il en met. Parce qu'un autre problème surgit. Le joueur peut avoir l'impression qu'il fait quelque chose de rapide parce qu'avec la pronation, il peut faire un demi-cercle qui finit sur le coté gauche (pour un droitier). Donc, ça allonge la distance sur laquelle se réalise le coup. Avec cette distance plus grande, le joueur peut développer un mouvement rapide. Mais ça l'allonge après le point d'impact, ce qui n'a plus aucune utilité. Ca peut entraîner une illusion pour le joueur qui, voyant que sa fin de coup est rapide pense qu'à l'impact, le coup à été rapide. Alors, il ne comprend pas pourquoi la balle ne va pas vite. Le coup sera plus rapide que s'il ne mettait aucune vitesse dans son mouvement, mais, il sera loin d'être aussi rapide que le joueur l'espérerait avec la vitesse mise dans sa pronation.

En fait, on peut dire que c'est plus ou moins vers ce type de mouvement (séquentiel ou semi-séquentiel) que le joueur ira naturellement, vu qu'en général, l'avancée du bras sera plutot courte. Surtout dans la mesure ou on a tendance à frapper la balle plus en avant du corps qu'avec un coup à plat. Dans ce cas, si l'avancée du bras est déjà bien entamée, il ne reste plus que la pronation pour pouvoir encore donner de la vitesse à la raquette. Bien sur, dans le cas 1,b, dont le mouvement était identique, c'était la translation du bras qui se chargeaient entièrement de tout le mouvement. Donc, la translation du bras pourrait effectuer tout le mouvement du début à la fin. Mais, puisque le joueur à découvert la pronation du bras, il lui abandonne plus ou moins complètement la part du mouvement qui va à la verticale.

Le fait de faire une trajectoire vers le haut a un aspect négatif supplémentaire, c'est que, contrairement à la trajectoire oblique, voir, une trajectoire horizontale, la raqette se trouve au point d'impact pendant peu de temps. Tandis qu'avec une trajectoire oblique, la raquette se trouve à proximité du point d'impact pendant un temps plus grand. La variation verticale entre quelques temps avec le point d'impact et quelques temps après, est beaucoup moins importante. On pourrait penser que c'est un problème plus important quand la raquette va vite. Mais ce n'est pas si évident. Je pense que le cerveau est capable de voir le point d'impact, à court terme, avec une précision meilleure qu'à long terme. Autant, quand vous êtez capable de bouger vite, vous ne devez vous adapter à la vitesse d'un objet que quand il arrive près de vous. Mais quand vous allez lentement, il faut que vous prévoyez très à l'avance à quel moment l'impact se fera et donc, quelle devra être la trajectoire de votre coup. Donc, un joueur moyen faisant aller sa raquette à la verticale lentement face à un coup rapide, fera beaucoup de fautes. Mais bon, cette petite précsion dite, la trajectoire trop verticale face à une balle rapide (et donc, ayant une trajectoire horizontale) est de tout manière source d'imprécision.

Enfin, il faut tout de suite signaler une grosse erreur que font souvent les joueurs moyens, spécialement dans le cas présent. Il ne faut pas utiliser la pronation de l'avant-bras seule. Ce n'est pas assez puissant pour donner un effet puissant. Il faut utilser l'avant-bras ET le bras (et à choisir, il vaudrait mieux utiliser le bras, car il est plus puissant que l'avant-bras, qui lui, est par contre un peu plus maniable). C'est un problème particulièrement prégnant dans le cas présent. Lorsqu'on fait remonter la raquette avec le bras bien en avant, on a plus tendance à utiliser seulement l'avant-bras. Et puis, dans cette position, le joueur moyen a tendance à plier l'avant-bras par rapport au bras. Du coup, la pronation du bras devient inutilisable. Il vaut mieux conserver l'avant-bras dans le prolongement du bras à l'impact.

 

Je pense que ce sera une des façons de faire qui donnera les résultats les plus variables techniquement. Le joueur moyen pourra faire un coup assez bien réalisé comme un coup assez mal fagoté, un mouvement lent comme un mouvement rapide, un mouvement rapide qui donnera un coup lent ou rapide, des balles correctes comme des balles trop hautes ou trop courtes. Cette façon de faire, du fait du grand nombre de variantes techniques, donnera aussi les résultats les plus instables. La stabilité pourra aller de quelques dizaines de minutes à quelques séances avant de changer plus ou moins imperceptiblement et donner un résultat différent.

 

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On voit donc que le joueur moyen se perd dans plusieurs impasses différentes, lui faisant croire que la recherche du lift est un labyrinthe dont il n'arrivera pas à trouver la sortie. Bien sur, il y en aura toujours qui trouveront la solution naturellement. Mais, je pense qu'ils sont peu nombreux dans ce cas là.

 

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1) introduction

3) les bonnes techniques